Deux malades mentaux sont sur un bateau ~~ [pv ian lloyd]

Je levais la tête, nez au vent, inspirant profondément toutes les odeurs du coin. Rien de bien interressant, juste des proies minuscules... Dommage, il me faudrait me contenter de bouillon ce soir... Quoique, avec la pleine lune, quelque chose de plus consistant devrait atterrir sous ma dent. Dent ma tête, l'autre me souffla qu'au pire, un humain, c'était bon aussi hein... Je la repoussais soigneusement, refusant d' envisager cette possibilité. Ça allait pas bien dans sa tête elle quand elle avait faim.
*Ah? Parce que toi ça va bien dans la tienne? Rigolo! On a la même!*
pensa-t-elle avec un sourire mental tout a fait sadique.
Je levais les yeux au ciel, agacée, et ne lui répondis plus, elle n'attendais que ça pour prendre le contrôle et aller faire une bêtise.
Devant le mutisme de mes pensées, elle esquissa un autre sourire, très fière d'elle même. Je levais une nivelle fois les yeux, et allais m'assoir sur une pierre qui traînait dans le coin. Autour de moi, des arbres. Ceux avec lesquels je m'entends le mieux. Les arbres, ça n'attaque pas, ça ne parle pas, et ça n'embête pas le monde... Que du bonheur quoi...
Lissant ma robe rose sur mes genoux, je pensais à ce soir, tandis que l'autre se tenait tranquille pour une fois. Ce soir. Nuit de pleine lune. Ce qui est bien avec l'été, c'est que l'été, c'est que les nuits sont courtes. Je n'aurais donc pas a resister contre l'autre très longtemps. Bien que j'en parle souvent négativement, je l'aimais bien, l'autre. Après tout, elle était moi... Un soudain bruit de feuilles me fit me retourner.
Qui es là?
Un écureuil déguerpit au son de ma voix, et je me tançait d'avoir réagi aussi brusquement. Mais je pouvais sentir qu'une menace approchait, tous mes sens s'éveillaient tandis que mes ppoils et.cheuveux se hérissaient...

La foret n'en finissais pas, il était tard, j'avais qu'une envie c'était rentrer chez moi pour ecouter du métal a fond, me faire a manger accessoirement. En vrai je n,'avais pas faim du tout mais pour alimenter mon corps c'est necessaire. J'avais rien mangé depuis 11h ce matin. Et puis la journée avec été occupée par une mission d'espionnage interminable alors pour me dérouiller un peu les muscles j'avais décider d'aller me promener innocemment en foret. Dans la foret y'a des loups mais moi je suis armé jusqu'aux dents.

Je fait jouer mon poignard en argent entre mes doigts blancs. Je me demande si je ne suis pas deja passé par la. peut etre peut etre pas. Je marque une encoche sur un arbre proche comme point de repere. J'avais déja utilisé" ce petit procédé maintes fois et ça m'a toujours été utile. Maintenant qu'il fait nuit je ne peux plus m'aider du soleil mais mes yeux sont habitués a cette pénombre vu que je vis en grande partie la nuit. Du fait que je sois albinos je ne supporte pas beacoups le soleil aussi il m'arrive souvent de dormir en journée. C'est déja arrivé que des gens me prennent pour un vampire sauf que c'est des légendes et en plus je n'aurais aucune envie de boire du sang d'humains. rien que l'idée me repugne je ferai un bien pietre vampire. Le sang j'aime en mettre partout et ça m'arrive de compresser mes victimes pour le voir couleur mais jamais de le boire.

Je marche en faisant le plus de bruit possible ce qui est contraire a mes habitudes. Mais comme je m'ennuie et que de toute façon je suis paumé cela ne me fera qu'apporter un peu de distraction. Le "qui est la " attendu se fait entendre. Je vais les mains dans les poches en direction du bruit, les mains dans les poches, un air un peu blasé. Une fois devant la personne qui a parlé je remarquer que c'est une petite fille , enfin une jeune fille avec une robe rose. Moi je me mefie en general plus des petites filles en robe roses que des énormes monstres sanguinaire. Surtout ici. Je passe ma main dans mes cheveux blancs, geste que par ailleurs je reproduit souvent. J’hésite a la manière de me présenter puis je lui dit :

- Je suis un chien errant. A qui ai je l'honneur de parler ?

Un garçon sortit du couvert des arbres. Rien qu'a voir sa tête, je sus qu'il n'était pas un loup. Il n'y en a jamais eu d'albinos, et ou celui la est tombé dans un sac de farine, ou bien il est semi ou humain.

-Je suis un chien errant. A qui ais-je l'honneur de parler?

Je me détend un peu, le dévisage et renifle rapidement l'air devant moi. Pas de doute, c'est un humain. Par contre, il sent bon le sang... Instinctivement, j'essaie de reculer un peu, gênée par l'odeur. Faudrait quand même pas que l'autre lui saute dessus, ça serait moyen, très moyen...
Je me lève de mon appui, remarque que ledit chien errant est plus grand que moi, et incline ma tête d'un millimième de centimètre.
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-Je suis un autre chien errant, mais tu peux m'appeler Séné.[/color]

A ces mots, l'autre réussit a récupérer un oeil et la bouche, et esquisse un sourire charmeur avant que je ne la refoule au fond de mon esprit. Non mais. Maintenant, moi n°2 s'en va faire du charme aux humains, c'est nouveau ça. En général, ça l'intéresse plus de les exploser puis de regarder dans leurs intestins si ils ont eu l'appendicite ou non. Une activité comme une autre après tout... Donc, ce jeune homme doit être sp'lécial. Dans prendre garde a l'odeur de sang, ni même a l'aura de danger qui me rend tendue comme la corde d'un arc, je m'approche du garçon. Pale, cheveux blancs, yeux rouges, un albinos normal... Son air désintéressé en revanche est plus intéressant... Je souris distraitement sur mon jeu de mot mental, tout en continuant a le dévisager. L'autre moi sors sa tête, me demande de tout savoir sur ce gars et de trouver moyen de lui arranger un rendez vous. Pour une fois, j'ai même droit à un s'il te plaît. Vraiment étonnant. On verra si je le fais ou pas, mais s'il intéresse ènès, je veux savoir pourquoi.

- Vous avez un nom monsieur le chien errant?

Et par jeu, en bon chien que je suis, je lui attrappe le bras.

La fille en face de moi me dévisageait, ça me met mal à l aisé alors je tourne le regard sur autre chose.  Séné donc. C est un diminutif évidemment mais j ai pas vraiment besoin d en savoir plus. Je me retourne de nouveau vers elle, juste le temps d apercevoir un bout de sourire charmeur, qui ne me fait pas broncher d un poil. 

J aime pas que les gens qui s intéressent à moi, après faut leur raconter la vie ou écouter la leur, surtout que les filles je les préfère sous forme de carpaccio que vivantes. Pas pour les manger, hein je ne suis pas cannibale, mais c est tellement plus simple. Je me vois bien déjà frotter mon poignard en argent sur sa peau pour voir sa vraie nature, puis lui tirer dans le bide et la scarifier, pour entendre ses cris. Mais je ne fait rien de tout ça et je me contente de la regarder debout. 

-vous avez un nom monsieur le chien errant ?

Elle me prend le bras, ce qui me fait grogner. Je le retire brutalement, et je gifle la jeune fille. Je recule d un pas et je la regarde de haut. 

- Un chien errant... Mon nom est Ian, Ian Lloyd. Maintenant, c est pas que tu m ennuie, mais tu connais le chemin pour sortir de la, ça fait longtemps que je tourne en rond...

Je ne peux m empêcher de repasser la main dans mes cheveux blancs, agace.

La gifle semble partir toute seule. Ma condition de semi étant ce qu'elle est, j'aurais bien sûr eu tout le temps que je voulais pour l'éviter, mais non. Je choisis de la laisser s'écraser violemment sur mon visage, après tout, c'est pas comme si j'allais sentir grand chose. Enés grogne dans ma tête, furieuse. Furieuse, mais terrifiée en même temps. Ainsi, l'autre moi a peur de ce jeune homme... De plus en plus étrange...

- Un chien errant... Mon nom est Ian, Ian Lloyd. Maintenant, c est pas que tu m ennuie, mais tu connais le chemin pour sortir de la, ça fait longtemps que je tourne en rond...

Je le regarde, intriguée, tout en retenant Enés de lui sauter dessus pour le tuer en détruisant au passage ma couverture de petite fille fragile perdue dans les bois. Dans un bruit sec à me retourner le coeur, je me rend compte qu'il est trop tard. L'autre moi a réussi à prendre le contrôle, et dans cette chose qu'elle est seule à pouvoir faire parmi tous les semis, a nous changer sous notre autre forme. D'un coup, je me met a dominer le jeune homme, ce qui ne me plaît que très peu. Ah bah oui, parce que après avoir fais ça, l'autre n'allait pas m'aider, non, à moi de me débrouiller! Elle s'était contentée d'un oups satisfait avant de se terrer à nouveau au fond de mon esprit.
Vite, avant que le petit humain ne puisse crier, je me recule à toute allure, et me met a quatre pattes, prête à détaller a la moindre apparition d'un hurlement quelconque. Puis j'attend. Ce qui, avec tout mon corps qui meurt d'envie de sauter sur le jeune homme pour le dévorer n'est pas aussi facile que ça en a l'air.

La fillette se transforme en semi. Je penche la tête en lui envoyant un regard encore plus ennuyé si cela est possible. Elle me domine sous cette forme mais je m en contrefout. J ai déjà affronte maintes fois des bestioles plus grosses encore. Elle doit avoir faim maintenant. Dommage, ce soir j avais envie de rentrer chez moi sans embrouilles mais on dirais que le sort en à décide autrement.

Poussant un soupir exaspéré, je tire mes poignards en argent.

- Aller vient je t attend j ai pas que ça a faire, si tu veux m attaquer vas y,  une fois n est pas coutume, je te laisse porter le premier coup si tu le souhaite.

Je me tient debout, en garde, l un des poignards tendus devant moi. Aucune peur ne transparaît dans mon attitude ,  je suis un assassin, j ai par de nombreuses fois joue avec la mort. Ce que les gens et même les loups ne savent pas c est que je ne suis pas un humain ordinaire. J ai été utilisé dans une expérience visant à améliorer les capacités des humains en tant que cobaye. J ai une vitesse, une force, et une capacité de régénération plus élevée, mais si je me fait buter la tête c est fini.

Le but de ma "création" est inconnu mais il y avait d autres gosses comme moi au labo. Je ne bouge pas, attendant le coup qui ne saurais tarder. Si je bondit et lui tranche la jugulaire, elle devrait prendre peu de temps à mourir. D autant que l argent la brulerais. J espère juste que je ne vais pas trop salir mes vêtement avec tout ce sang parce que à force je n aurais plus rien a me mettre.

Je penche la tête, laissant pendre ma machoire avec l'expression la plus ridicule qui soit sur ma face de loup, complètement interloquée. Mais pourquoi il a juste l'air de s'ennuyer et de vouloir que je deguerpisse celui là? Enfin, la réaction normale quand on me voit comme ça d'habitude c'est plutot soit me sauter a la gorge pour les vrais loups, soit me sauter a la gorge pour me maitriser pour les semis, soit me sauter a la... Ah non, plutot pousser un grand cri et s'enfuir en courant pour les humains. Et pourtant, ce garçon qui est humain, j'en suis persuadée, il reste là, peinard, comme si la situation l'ennuyait profondément. Etonnant. J'en oublie même de baver.
Encore plus étonnant, il tire de je ne sais ou deux poignards. Soit. Bon, s'il agit comme ça, c'est qu'il a déjà rencontré des bestioles de mon genre. Et qu'il sait comment les tuer. Pas bon.

- Aller vient je t'attend j'ai pas que ça à faire, si tu veux m attaquer vas y, une fois n est pas coutume je te laisse porter le premier coup si tu le souhaite.

Deux gros points d'interrogations s'allument dans mon cerveau. Le mien, et celui d'énés. Alors là, si je m'attendais à ça! Mais pas de bol, je veux pas me battre moi. Juste m'enfuir, et pour mon autre moi, le manger, accessoirement. Mais bon, faire un dîner maintenant n'est pas au programme, c'est même tout à fait hors de question. Je planque mes griffes du mieux que je peux, range mes crocs bien sous mes babines et adopte une attitude pacifique, bien que prête a m'enfuir au moindre signe d'agressivité. Bon, avant de prendre la poudre d'escampette, savoir qui est ce jeune homme. ET voir s'il aurait pas moyen d'avoir un rendez vous avec mon autre moi, de plus en plus intéressée par lui. En ce cas, je laisse Enés parler. Enfin, elle me pousse plutôt sans ménagement au fond de mon esprit pour prendre la place et je la laisse faire

-Dis, j'ai viré celle avec qui tu viens de parler, moi c'est Enés, j'ai une question, ou tu as déjà vu des semis? J'ai pas envie de me battre, même si tu as l'air très appétissant, alors on pourrais discuter un peu avant de s’étriper mutuellement? Après même si tu veux je te raccompagne a la sortie de la foret. Je te raccompagne même ou tu veux en fait.

Et nous attendons avec inquiétude pour moi, avec espoir pour l'autre, de savoir ce que va bien pouvoir faire le petit humain.

La louve n avait pas l air agressive en fin de compte. Donc pas de bagarre. Elle semble adopter une position pacifique. Tant pis et tant mieux. Tant pis parce que voir le sang couler n est jamais une chose déplaisante et tant mieux parce que cela m évite de faire du sale boulot.

-Dis, j'ai viré celle avec qui tu viens de parler, moi c'est Enés, j'ai une question, ou tu as déjà vu des semis? J'ai pas envie de me battre, même si tu as l'air très appétissant, alors on pourrais discuter un peu avant de s’étriper mutuellement? Après même si tu veux je te raccompagne a la sortie de la foret. Je te raccompagne même ou tu veux en fait.

En voila une proposition intéressante. Je range tout mon matos d'assassin professionel. Je m adresserais donc a une autre personne maintenant, une certaine Enes. Elle a l air plus agressive, plus sauvage. Cela signifierais donc que mon interlocutrice est schizophrène. Des cas pareil sont assez rares de nos jours a ce que je sais. Rien de change dans mon regard toujours aussi ennuyé. Rien qui ne puisse laisser paraitre que je ressent réellement des émotions. J aime pas qu on se mêle de ma vie c est pour cela que je n aime pas montrer ce que je ressent aux autres. 

- Bien, raccompagne moi a la sortie de la forêt cela suffira. Et oui j ai rencontre d' autres semis. En fait je ne tiens pas tellement a me battre mais si tu insistes je serai sans pitié. Et je n aime pas raconter ma vie. Mon passe renferme des choses trop douloureuse et par ailleurs ne te concernes pas.

Je me tiens les sens en éveil au cas ou elle décide d' attaquer. On ne sait jamais. Je suis prêt a la suivre, apres m être passe la main dans les cheveux pour la enieme fois et en poussant mon énième soupir. C est parti.

Je reste bien sagement au fond de mon esprit, laissant l'épineux problème qu'est cette humain se débrouiller avec cette tarée d'autre moi.

*Aussi tarée que toi je te rappelle*

*peut-être mais moi je cherche ni à manger les dingues, ni à sortir avec... Avoue quand même qu'il est louche cet humain blanc là*

*m'en fiche, il est déjà bien plus intéressant que toi, alors reste bien sage et laisse moi faire joujou avec lui*

* d'accord mais je te jure que s'il nous attaque, tu ne sortiras plus jamais prendre les commandes de ce corps, compris?*

Elle ne dit plus rien, parfaitement consciente que je suis capable de mettre cette menace à exécution. Prenant cela comme un agrément, je lui laisse pleinement le contrôle de notre corps commun. Pendant notre conversation intérieure, nous paraissions complètement dans la lune (le comble pour un semi), regard dans le vide pendant un bon cinq bonnes minutes, absentes à la présence du petit humain. Nous dirigeons de nouveau notre regard vers lui, patientes, espérant cependant qu'il ne s'est pas fait la malle en attendant. Et non, il est toujours là, au grand bonheur d'énés. Joie pour elle. Elle s'approche tout doucement de lui, son grand corps poilu se tenant soigneusement à quelques centimètres de l'autre, attentive à ne pas le toucher.

-D'abord, qui tu es exactement? Enfin, j'ai compris que tu ne voulais pas parler de ton passé, mais tu fais quoi avec les loups précisément, tu les chasses? Et puis, loups ou Semis?
Et sur ce dernier mot, je la sens toute frétillante de désir de manger l'humain, mais aussi dans savoir plus sur lui. Je ne sais pas pourquoi ni comment il lui a tapé dans l'oeil, mais ce qui est sur, c'est qu'elle ne va pas le lâcher comme ça...